www.ceracusekika.cd
www.ceracusekika.cd

Accueil

Mes Photos

blog news

Contact

découverte

Humours

Personalités celebres

Les religions du monde

Info sur la musique

Mes videos

Boutique Express

blog news

https://static.onlc.eu/ceraNDD/optimised/133138927988.jpg

Voyage dans le temps (posté le 04/05/2012 à 15:50)

Le voyage dans le temps est un des grands thèmes de la science-fiction, au point d’être considéré comme un genre à part entière. L’idée d’aller revivre le passé ou de découvrir à l’avance le futur est un rêve humain causé par le fait que l’être humain avance dans le temps de manière permanente, mais irréversible (et, à l’état de veille, apparemment de façon linéaire).

La première mention d’un voyage dans le temps serait le personnage de Merlin l’Enchanteur dans le cycle arthurien des Chevaliers de la Table ronde, qui visitait les temps passés. Les Celtes croyaient en la possibilité de voyager dans le temps et dans un monde parallèle, à partir des tombes, des tertres ou de certains lieux. Mais la problématique du voyage dans le temps est assez liée à celle de l’oracle, qui existait déjà chez les Grecs et pouvait entraîner les mêmes paradoxes.

Les physiciens et les philosophes, tout autant que les auteurs de science-fiction, s’intéressent au voyage dans le temps, aux effets théoriques des voyages à la vitesse de la lumière et aux paradoxes logiques qui naîtraient d’un voyage dans le temps.

urs.

Voyage dans le sens direct

La relativité restreinte d’Albert Einstein (et, par extension, la relativité générale) autorise explicitement certaines dilatations du temps, ce qui ressemble à un « voyage dans le temps ». Par exemple, un voyageur se déplaçant dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière (par rapport à la Terre) pourrait revenir des années après son départ dans le calendrier terrestre après un voyage qui n'aura duré que quelques jours pour lui.

Cependant, cet effet permet le « voyage dans le temps » seulement accéléré vers le futur. Et cela dit, même sans mouvement, nous voyageons déjà de toute façon du passé vers le présent et du présent vers le futur.

Un concept des temps modernes

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Merci d’ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.

La notion de voyage dans le temps est indissolublement liée à une conception moderne du temps.

Dès les origines, c'est un procédé littéraire destiné à exposer les thèses d'un auteur sur sa vision de l'avenir. À ce point de vue, le procédé du voyage dans le temps est une variante, un aspect particulier du roman d'anticipation. Ainsi le thème du voyage dans le temps se confond, dès Herbert George Wells (La Machine à explorer le temps) avec une description de l'avenir à fort contenu politique, assez proche de celle de Jules Verne (Paris au XXe siècle), qui n'y recourt cependant pas : dès les premiers « romans scientifiques » dont le XIXe siècle sera si prolixe, anticipation et voyage dans le temps sont les deux aspects d'un même projet : décrire l'avenir, radieux ou inquiétant. Mais faire voyager le protagoniste dans le temps est un moyen commode de faire entendre en direct le point de vue contemporain, le « voyageur du temps » partageant naturellement les préjugés, les modes de pensée et les étonnements du lecteur. Ce décalage ne pouvait que tenter les romanciers par les possibilités narratives très intéressantes qu'il offrait.

Ainsi « l'explorateur du temps » de Wells, victorien et manifestement socialiste, décrit avec le recul de son temps la terrifiante société dégénérée de l'an 802701, avec maintes allusions, précisément, aux inventions apparaissant à l'époque de Wells : usines souterraines, mécanisation accélérée des villes, gratte-ciels, tours en fer, etc. Le Voyageur imprudent de René Barjavel reprend la même idée : avenir très lointain (« l'an 100 000 ») et dégénérescence biologique de l'Humanité, stupéfaction du voyageur temporel qui est, comme chez Wells, un scientifique apte à comprendre l'incompréhensible (le futur) et à l'expliquer au lecteur.

L'idée de voyage dans le temps n'apparaît qu'avec l'idée de progrès, exactement avec la science-fiction et l'anticipation. S'il va de soi pour nous que le futur est censé apporter des changements, que l'avenir existe d'un point de vue philosophique, il n'en a pas toujours été ainsi. L'idée de voyager dans le temps n'aurait pas traversé l'esprit d'un grec de l'Antiquité, par exemple, car pour les anciens le temps était cyclique. De plus les changements étaient lents et peu perceptibles à l'échelle d'une vie humaine. Ce sera la notion de progrès, d'évolution, de changement qui modifiera notre vision du temps, considéré comme divisé en passé, présent, et avenir. Ces notions existaient certes, mais le « futur » n'était pas censé avoir un intérêt en soi: c'était sur un évènement à venir précis que l'on interrogeait la Pythie à Delphes. Les Grecs ne concevaient l'avenir que comme l'accomplissement du destin, connu des dieux seuls. [réf. nécessaire] Il n'y avait donc pas de « monde futur » ou de « temps à venir » tels que nous le comprenons. Ce sont des notions indissolublement liées à l'idée d'évolution et de progrès. Idées parfaitement étrangères aux anciens et au Moyen Âge.

L'idée que l'avenir va apporter des choses suffisamment étonnantes pour produire de l'intérêt romanesque n'apparait qu'à la Renaissance. Sans être un véritable roman de science-fiction, La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon (1561-1626), est incontestablement une sorte de roman d'anticipation sur la cité de l'avenir régie par la sagesse et la science. Certes les voyageurs ne traversent pas le temps, mais les océans. Néanmoins c'est bien une cité « future » que Bacon nous décrit, et plus tout à fait une cité « idéale » comme Platon. Bacon décrit une société parfaite réalisable par la science, donc réalisable dans l'avenir.

Ce n'est que dans la deuxième moitié du XXe siècle que, le procédé narratif du voyage dans le temps étant usé, les auteurs vont s'intéresser aux paradoxes générés par cette hypothèse. En effet, voyager dans le temps, et notamment dans le passé, cela permet de court-circuiter le destin. Celui qui voyage dans le temps plus vite que le commun des mortels connaît l'avenir et peut y parer.

De ce point de vue, ce sont essentiellement aux liens de cause à effet que la SF va s'intéresser dans cette période, avec d'innombrables possibilités. (voir plus bas : « Conséquences des modifications du passé »).

Voyage dans le sens rétrograde

Le voyage rétrograde dans le temps semble a priori hautement improbable. Il faudrait pour cela abandonner le postulat de causalité qui veut que l'effet ait obligatoirement lieu après la cause. Il faudrait de plus admettre que le passé existe encore, et qu'il n'est donc pas réellement passé.

Les travaux théoriques

Par ailleurs, en l’absence d’indices de voyage dans le temps, il n’est pas indispensable de supposer son existence. Stephen Hawking a suggéré que l’absence de touristes venant du futur constitue un argument solide contre l’existence du voyage temporel - variante du paradoxe de Fermi, les voyageurs temporels remplaçant les visiteurs extra-terrestres (voir Silverberg et son roman Les temps parallèles). Cet argument est affaibli par l'idée que certaines portes temporelles pourraient être construites, mais ne conduiraient pas le voyageur à une date antérieure à la création de la porte. Sauf à supposer qu'il existe dans l'univers des portes naturelles. On pourrait aussi apposer à cet argument que l'Humanité ait pu s'éteindre (virus, météorite...) avant d'avoir inventé le moyen de voyager dans le temps. À noter que la pensée ufologique moderne n'exclut pas le fait que les manifestations d'OVNI du XXe et XXIe siècles soient les traces de visiteurs du futur, plutôt que de visiteurs extra-terrestres, ce qui contredirait l'argument d'Hawking, tout aussi improuvable que l'inverse (pour l'instant).

Mais Hawking pense que si les lois actuelles de la physique n'interdisent pas le voyage rétrograde, il doit être possible d'en trouver une : il a énoncé un tel principe sous le nom de conjecture de protection chronologique. Hawking explique ce principe par analogie avec la thermodynamique : le premier principe n'interdisait pas de fabriquer un réfrigérateur qui fournirait de l'énergie électrique ; c'est le deuxième principe de la thermodynamique qui prononce une telle interdiction. Cette comparaison sous-entend qu'il existe peut-être une loi qui reste à découvrir et dont découle l'interdiction d'un tel voyage.

Expérimentations

Certaines expériences réalisées au cours des dix dernières années donnent chacune l'impression d'un effet rétrograde mais sont interprétées de manière différente par la communauté scientifique.

Voici quelques exemples :

L'expérience de Marlan Scully (qui est inspirée du paradoxe EPR et nécessite l'utilisation de fentes de Young) laisse supposer qu'à l'échelle quantique une particule1 dans le futur déterminera son passé. Cela met simplement en exergue les difficultés de qualifier la notion de temps à l'échelle quantique, mais en aucun cas cette expérience ne constitue une violation de la causalité.

L'expérience de Lijun Wang a permis d'envoyer des paquets d'ondes à travers une ampoule de césium à cX310 avec pour effet une sortie du paquet d'ondes 62 nanosecondes avant son entrée. Mais cela est simplement dû à un effet d'ultra-réfraction et ces paquets d'ondes n'étant pas des objets constitués de particules bien définies, ils ne peuvent transporter ni énergie ni information du futur vers le passé, donc, là non plus, pas de violation de la causalité.

Enfin, le programme "effet STL" expérimenté à l'heure actuelle par le docteur Ronald Mallett a pour but très officiel d'observer une violation de la causalité par le biais d'un neutron à travers un cristal photonique ralentissant la lumière. Le neutron réapparaîtrait dans le dispositif avant d'être désintégré. Le rapport est sorti en novembre 2006 et bénéficie du soutien de plusieurs universités des États-Unis. Mais même si cette expérience marche à l'échelle quantique, à la manière de l'expérience de Marlan Scully, on peut s'attendre à une décohérence à l'échelle macroscopique. Donc, là encore, à part à l'échelle quantique, on ne peut toujours pas parler de violation de la causalité.

Hypothèses de dispositifs permettant le voyage

Univers de Gödel

Article détaillé : Univers de Gödel.

Kurt Gödel a démontré que dans un univers en rotation et sans expansion, la relativité générale indique qu'un long voyage spatial peut conduire à revenir au point de départ à une date antérieure à celle du départ. Le résultat troubla Albert Einstein, qui n'imaginait pas que la relativité générale laisse la porte entrouverte à la possibilité de remonter le temps (la relativité restreinte l'interdisait). On sait par observation que l'univers ne vérifie pas les critères de Gödel (des physiciens considèrent même que parce qu'il autorise le voyage dans le temps, cet univers pourrait ne pas exister).

Trous noirs et trous de ver

Article détaillé : Trou de ver.

La relativité générale indique qu’il existerait des configurations dans lesquelles deux trous noirs sont reliés l’un à l’autre. Une telle configuration est habituellement appelée trou de ver ou plus rarement pont d’Einstein-Rosen. De telles configurations ont beaucoup inspiré les auteurs de science-fiction car proposant un moyen de voyager très rapidement sur des grandes distances, voire voyager dans le temps. En pratique, de telles configurations, si elles sont autorisées par la relativité générale, semblent totalement irréalisables dans un contexte astrophysique où elles ne présentent de ce fait aucun intérêt majeur.

La proposition d’une machine de voyage temporaire qui utiliserait un trou de ver, fonctionnerait (hypothétiquement) de la manière suivante : on crée d'une certaine manière un trou de ver, puis, une extrémité du tunnel est accélérée à une vitesse proche à celle de la lumière (peut-être avec un navire spatial d’avant-garde) et on retourne alors au point d'origine.

Étant donné la dilatation temporaire (étant donné la vitesse), l'extrémité accélérée du tunnel a vieilli moins que l'extrémité stationnaire (du point de vue d'un observateur externe).

Toutefois, le temps est différent à travers du tunnel de celui qui est en dehors de lui : deux horloges synchronisées postées à chaque extrémité du tunnel se maintiendront toujours synchronisées, du point de vue d'un observateur dans le tunnel, sans importer la différence de vitesse.

Ceci signifie qu'un observateur qui entrerait à l'extrémité accélérée, sortirait par l'extrémité stationnaire quand l'extrémité stationnaire avait le même âge que l'extrémité accélérée au moment avant d'entrer. Par exemple, si avant d'entrer dans le trou de ver l'observateur a remarqué que l'horloge dans l'extrémité accélérée montrait 2006 tandis que l'horloge dans l'extrémité stationnaire disait déjà 2007, alors l'observateur pourrait sortir par l'extrémité stationnaire quand l'horloge stationnaire disait encore 2006. Une limitation significative d'une telle machine est qu'il est seulement possible de voyager vers le passé dans le point initial quand a été créée la machine ; en essence, on considère plus comme un passage à travers le temps qu’un dispositif qui se déplace à travers le temps : il ne permet pas que la technologie elle-même en lui-même voyage à travers le temps.

Ceci peut permettre une explication alternative au paradoxe de Hawking : un jour on pourra construire une de ces machines, mais comme elles n'ont pas étés encore construites, ceci explique pourquoi les touristes temporaires ne pourront jamais arriver jusqu’à notre présent actuel.

Créer un trou de ver d'une taille appropriée pour un navire macroscopique, le maintenir stable et déplacer une de ses extrémités avec le navire, demanderaient un niveau significatif d'énergie dans un ordre beaucoup plus grand que la quantité d'énergie qu'un soleil comme le nôtre peut produire dans toute sa période de vie. La création d'un trou de ver requerrait aussi l'existence d'une substance appelée « matière exotique », qui, même si elle n’est pas impossible, on ne sait pas si elle existe et si elle existe de forme utile pour la génération d'un trou de ver (Voir par exemple l'effet Casimir).

Par conséquent il est très peu probable qu'un tel dispositif soit construit, même avec des technologies hautement avancées, mais, pour une autre part, des trous de ver microscopiques, beaucoup moins demandeurs d’énergie, pourraient être utiles pour envoyer une information vers le passé à travers le temps.

En 1993, Matt Visser a fait valoir que les deux extrémités d'un tunnel de ver avec une telle différence temporaire induite ne pourraient pas être réunies sans produire un champ quantique et des effets gravitationnels qui provoqueraient que le tunnel soit paralysé ou que les deux extrémités se replient sur elles-même. Étant donné ceci, les deux extrémités ne pourraient pas se rapprocher suffisamment parce qu'aurait lieu une violation de la causalité.

Toutefois, dans un article de 1997, Visser a conjecturé une complexe configuration « d'un anneau Roman » (ainsi nommé en honneur que à Tom Roman) d'un nombre N de trous de ver alignés dans un polygone symétrique qui pourrait agir comme une machine à voyager dans le temps, bien que la conclusion qui en ressort est que ceci ne serait pas tant un défaut dans la théorie classique de la gravité quantique, mais plutôt la preuve qu'il est possible de violer la causalité. (source: http://es.wikipedia.org/wiki/Viaje_a_trav%C3%A9s_del_tiempo)

En 2007, Amos Ori, scientifique physicien israélien, et son équipe ont découvert un modèle théorique pour voyager dans le temps qui pourrait permettre aux générations futures de voyager dans le passé. La création de cette boucle dépend de conditions initiales minimums sur lesquelles l'équipe israélienne travaille encore. Un modèle théorique développé en collaboration avec l'Institut israélien de technologie, le Technion, et annoncé dans un article publié dans la revue Physical Review D de juillet 2007. Dans cet article, il est présenté un modèle théorique basé sur des équations décrivant les conditions qui, si elles pouvaient être établies, permettraient de construire une machine à voyager dans le temps. Cette machinerie hypothétique serait l'espace-temps lui-même. (source: http://arxiv.org/PS_cache/gr-qc/pdf/0701/0701024v3.pdf)

Leurs recherches sur le voyage dans le temps sont basées sur l'augmentation de la courbure de l'espace-temps, en considérant que la flèche du temps peut arriver à se recroqueviller sur elle-même formant une boucle. Expliquant ainsi: «Nous savons que la courbure (espace-temps) se produit en permanence, mais nous avons voulu obtenir une courbure assez forte pour vous donner un moyen qui mène à de longues queues pour former des boucles fermées ... Nous avons essayé de savoir si est possible de manipuler l'espace-temps à se développer de cette façon». Ils expliquent également que si la condition initiale est atteinte, la machine travaille par elle-même sans aucune intervention. Et de donner un exemple: si un canon tire un obus, une fois que le tir a été déclenché, il n’y a rien d’autre à faire, l’obus lui-même ira vers l’objectif, motivé uniquement par les lois de la physique.

Leurs calculs montrent que la boucle d'espace-temps peut être construite avec la matière ordinaire et de la densité d'énergie positive, mais ils ajoutent qu'il est encore nécessaire de résoudre la question de la stabilité de cette machine pour qu’elle puisse se convertir en un tunnel à travers le temps. La chose vraiment importante est que leur contribution en fonction de leurs calculs, de créer une machine du temps dépend en fait de conditions initiales très petites qui, bien que très difficiles, sinon impossibles à réaliser, sont actuellement la cible de travail de l'équipe israélienne de physiciens. Dans un précédent article, en 2005, Amos Ori affirmait ainsi qu’une machine de cette sorte ne nécessiterait pas de matière exotique pour être construite et qu’il suffirait d’utilisé le vide qui existe dans l'espace pour voyager dans le temps. Ce travail est donc un développement et une consolidation de ces déclarations antérieures.

Bien qu'Amos Ori n'ait pas été le seul physicien à formuler la possibilité de voyager dans le temps, d'autres physiciens ont identifié un certain nombre de possibilités, notamment l'utilisation de la matière exotique pour créer une courbure de l'espace-temps peut changer le direction de la flèche du temps. La physique quantique dit que la matière exotique existe, mais dans des quantités si minuscules qu'on ne pourrait jamais construire une machine du temps. Amos Ori a résolu ce problème en ouvrant d'autres possibilités pour obtenir une machine du temps sans matière exotique. Ce système pourrait donc permettre à nos descendants, d’un futur lointain, de voyager dans le temps jusqu’au jour même de la construction de la dite machine. Actuellement nous sommes donc incapables d'aller vers le passé parce que nos ancêtres ne nous ont pas laissé une machine de cette sorte pour nous.

Selon ce modèle, si le prétendu espace-temps en boucle serait créé le 1er janvier 2015, et utilisé vingt ans plus tard, en entrant dans la boucle en 2035, on ne pourrait revenir qu’au 1er janvier 2015. Dans ce cas, il ne serait, dans la pratique, qu’un tunnel d'espace temporaire dans lequel l'entrée est soumise à l'évolution du temps, mais dont la sortie est toujours au moment de sa création. Donc seul le voyage postérieur à la création de la boucle est possible. Selon la physique, vous pouvez obtenir la courbure de l'espace-temps dans une direction particulière, afin de rendre possible un retour dans le temps dans un espace-temps parallèle. La machine elle-même se transforme en un espace-temps, et le simple fait de son existence est ce qui nous permet de concevoir le voyage vers le passé. La création de cette machine aujourd'hui, permettrait de revenir à notre époque aux générations futures.

Depuis Einstein, nous savons que l'espace et le temps forment quatre dimensions continues. Cela signifie, par exemple, que si un corps comme une planète, ou une étoile, déforme le continuum espace-temps, ce phénomène altère aussi la géométrie de l'espace et le temps pour un observateur extérieur. Ainsi nous savons que la Terre déforme le tissu de l'espace-temps forçant la lune à tourner en cercle autour de la Terre. À échelle microscopique, la physique quantique montre que l'interaction gravitationnelle est à l'origine de cette attraction, généré par l'échange de particules élémentaires. La théorie de la relativité et la quantique décrivent ainsi un moyen de déformer l'espace-temps à échelle microscopique et permettre à une personne voyager dans le temps. Si l’on peu déformer l’espace-temps, comme le fait n’importe quel corps, cela peut aussi signifier que le temps peut se plier avec l'espace, ce qui est l'un des fondements de la recherche sur les voyages dans le temps. (source: http://www.tendencias21.net/Descubren-un-modelo-teorico-de-viaje-al-pasado_a1742.html) (source: http://arxiv.org/PS_cache/gr-qc/pdf/0701/0701024v3.pdf)

La science-fiction prend ici le relais pour décrire un avenir où l’homme saura créer des boucles temporelles et maîtriser les coordonnées d’arrivées. Cela ne contredit pas l'argument de Stephen Hawking selon lequel le voyage temporel ne se fera pas car on aurait alors eu des visites de nos descendants: une boucle temporelle ne permettrait de remonter dans le temps que jusqu’à sa création, autrement dit, créée en 2300 et utilisée en 3000, elle ne permettrait de revenir qu’en l’an 2300 et pas avant.

Le dispositif de Tipler

Frank Tipler a proposé un montage qui autoriserait le voyage rétrograde dans le temps. Cependant le dispositif met en jeu de telles énergies qu'on peut douter de la possibilité, même théorique, de le fabriquer et surtout de le stabiliser.

Ce montage implique un cylindre rotatoire. Si un cylindre est suffisamment long et dense, et qu’il tourne de façon suffisamment rapide dans une relation à son axe longitudinal, alors un vaisseau qui volerait autour du cylindre dans une trajectoire en spirale pourrait voyager en arrière dans le temps (ou en avant, selon le sens du mouvement du vaisseau).

Cependant, la longueur, la densité et la vitesse requise sont si grandes que la matière ordinaire, celle connue de nous jusqu’à aujourd’hui, n'est pas suffisamment forte et dense pour la construire.

Le voyage rétrograde de David Deutsch

Il est censé selon son auteur ne pas violer la causalité : il s'agit d'une application du principe de Turing via un générateur de réalité virtuelle (un immense calculateur quantique) qui permettrait à un observateur d'avoir une interactivité avec un passé parallèle au nôtre (donc différent du nôtre… mais identique en tout point !). L'interactivité avec ce passé parallèle ne produirait pas de paradoxe temporel. Physiquement possible selon son auteur, ce type de voyage reste pour l'heure du domaine de la spéculation.

Le rêve et le voyage dans le temps

L'ingénieur John William Dunne a soutenu dans An Experiment with Time (1927), que le rêve permettait de voyager virtuellement dans le temps : « Est-il possible que les rêves, les rêves en général, tous les rêves, les rêves de tout le monde, soient composés d'images provenant d'expériences passées et d'images d'expériences à venir, mélangées en proportions plus ou moins égales ? » Il a basé cette théorie sur une étude de ses propres rêves, dont certains furent prémonitoires : prémonition de l'éruption de la montagne Pelée, à la Martinique ou encore prémonition de l'accident du train postal Londres-Édimbourg.

J. R. R. Tolkien s'est inspiré de cette thèse dans certains de ses romans inachevés : The Lost Road (La Route perdue), et The Notion Club Papers (publiés respectivement dans les volumes 5 et 9 de The History of Middle-earth). Une étude du rapport entre la théorie de Dunne et les textes de Tolkien est présentée dans V. Flieger, A Question of Time (1997).

Œuvres de fiction et voyage dans le temps

Les auteurs, en particulier de science-fiction, ont largement exploré de très nombreuses variantes imaginables des possibilités et problèmes produits par un tel voyage.

En raison des risques de changement des événements passés, le genre du voyage dans le temps rejoint l’uchronie dans certaines œuvres. Le steampunk, projetant le futur dans un XIXe siècle décalé, relève aussi du voyage dans le temps, mais conçu avec un retour en arrière, alors que l'uchronie est une déviation.

Problèmes que poserait un tel voyage

La possibilité du voyage dans le temps détruit une forme forte du principe de causalité en rompant le lien entre ce qui fut et ce qui sera2, avec un impact métaphysique dont les conséquences sont à la mesure de la plus ou moins grande facilité de ce type de voyage.

Paradoxe métapsychologique

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Merci d’ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.

Le libre arbitre et la connaissance sont les deux principes métapsychologiques qui règlent nos actions et nos pensées. Nous possédons à la fois le libre arbitre et la connaissance uniquement au temps présent. D'une part, la connaissance est formée des informations sensorielles que nous fournit l'environnement et des informations réfléchies, soit celles que nous pouvons établir en «connaissance de cause». D'autre part, le libre arbitre est inhérent, car personne n'agit dans le même contexte de connaissance de cause que nous le faisons nous-mêmes. Le voyage dans le temps entraîne le paradoxe métapsychologique suivant: Un individu voyageant dans le passé n'aurait accès qu'à la connaissance, dans la mesure où il la connait, et est privé de son libre arbitre, car une autre personne a déjà agi en connaissance de cause pour le temps T-1 et la position X. Le voyageur serait infiniment contraint dans ses actions, ce serait un humain-machine. D'autre part, un individu voyageant dans le futur ne possèderait que son libre arbitre, mais n'aurait pas accès à la connaissance, car celle-ci n'existerait pas encore dans la noosphère. Toute action serait alors futile, car le libre arbitre ne s'effectue pas sans connaissance de cause. Nous avons démontré le paradoxe métapsychologique selon lequel le libre arbitre et la connaissance ne sont disponibles et vérifiables qu'au temps présent et disparaissent de manière inhérente aux temps T-1 et T+1 respectivement.

Violation des principes physiques

Par essence, le voyage dans le temps entraîne la violation de la plupart des principes de conservation connus (si l’on considère l’univers comme un système isolé) : masse, énergie, charge, etc.

Par exemple, imaginons que vous soyez dans une machine à remonter le temps et qu'un témoin vous observe : vous l'utilisez pour revenir dans le passé, et la seconde suivante le témoin constate que la masse constituant la machine, ainsi que ses passagers, a disparu. Et comme elle est actuellement censée être dans le passé, on en déduit qu'elle a disparu de l'univers à cet instant précis, ce qui viole le principe de conservation de la masse.

Ces problèmes sont résolus dans l'hypothèse des univers parallèles. La conservation se fait à l'échelle du multivers. Et également dans le cas où il y aurait échange de matière ou d'énergie entre les deux époques.[réf. nécessaire]

Conséquences des modifications du passé

Les auteurs traditionnels de science fiction (Isaac Asimov dans La Fin de l'Éternité et Poul Anderson dans La Patrouille du temps) considèrent non seulement qu'une modification faible du passé aura peu de conséquences sur les siècles suivants, mais aussi que plus on s'éloigne de l'événement modifié, plus les conséquences s'estompent. Au contraire, les auteurs récents (surtout écrivant pour les enfants) insistent souvent sur l'effet papillon qui rend selon eux extrêmement périlleux pour l'humanité tout entière tout voyage vers des périodes très reculées de l'histoire de la Terre (Chris Archer dans Haute tension ou K. A. Applegate dans Animorphs, ou la nouvelle Un coup de tonnerre de Ray Bradbury).

Dans La Patrouille du temps de Poul Anderson, le professeur de voyage dans le temps donne l'argumentation suivante : un mouton faisant partie d'un bon troupeau il y a 500 ans peut être un aïeul de tous les moutons élevés actuellement dans un pays. Est-ce qu'en tuant ce mouton on provoquerait l'extinction de tous les moutons du pays ? Au contraire, il y aurait autant de moutons, à une différence dans leur code génétique près, devenue insignifiante au fil des générations. L'auteur explique à travers son œuvre que le tissu temporel s'auto-régulerait en réparant de lui-même les coupures effectuées par les voyageurs temporels. En revanche, certains évènements sont considérés comme clés dans l'évolution de l'univers et ne doivent pas être modifiés. De plus, il peut y avoir discontinuité du tissu temporel et les lois de la causalité et de la conservation peuvent être, en théorie, violées.

D'autres auteurs permettent à leurs personnages de voyager dans le temps tout en leur rendant impossible de changer le passé. C'est le cas de H. G. Wells dans La Machine à explorer le temps, et c'est aussi une solution pour résoudre les paradoxes.

À partir de quand le présent est-il affecté ?

On trouve des histoires de science-fiction dans lesquelles, quand un voyageur temporel cherche à modifier radicalement le passé, ceux qui sont restés dans l'époque d'où vient ce voyageur disposent paradoxalement d'un délai pour envoyer des poursuivants. Ainsi dans l'album de Valérian et Laureline La Cité des eaux mouvantes, quand le criminel Xombul rejoint le passé, il a l'intention de provoquer des changements qui provoqueraient la non-existence de Galaxity. En voyageant vers l'époque concernée, les héros parviennent à empêcher un changement majeur du passé.

Dans La Fin de l'Éternité d'Isaac Asimov, les raisons d'une telle persistance sont mieux explicitées : un spécialiste explique que même si l'envoi d'une personne dans le passé peut provoquer un accident conduisant à la non-existence du service temporel, celui-ci continue à exister tant que leurs actions donnent une forte probabilité à la réparation de l'accident.

On trouve aussi des histoires dans lesquelles certains personnages peuvent être protégées contre les modifications du passé. Dans Valerian, trois terriens existent toujours malgré l'effacement de la Terre : Valerian et Laureline, qui ont obtenu cette faveur de « Dieu », et Jal, qui était en mission aux frontières de l'univers (et donc « hors de portée ») au moment de l'effacement. De même, dans le dessin animé La Ligue des justiciers, dans l'épisode « Le Règne de Savage  », le champ d'énergie de Green Lantern permet aux héros de ne pas être touchés par la vague de modification du présent. Si tous les habitants de l'univers trouvent normal de vivre dans un monde dominé par les nazis, les héros gardent leurs souvenirs du monde réel et n'en acquièrent pas d'autres ; ils devinent donc qu'un voyageur temporel a dû modifier le cours de la Seconde Guerre mondiale.

Les paradoxes temporels

Article détaillé : Paradoxe temporel.

Les paradoxes temporels sont des situations autocontradictoires (paradoxe du grand-père: que se passerait-t-il si j’essayais de revenir dans le passé et que je tuais mon grand-père ? - exemple dû au romancier René Barjavel en 1943 dans Le Voyageur imprudent) ou au contraire sans cause extérieure à eux-mêmes (paradoxe de l'écrivain) rendues possibles par le voyage dans le temps. En science-fiction, on ne cherche pas forcément à les résoudre, mais on peut le faire en faisant intervenir un univers parallèle, en donnant aux voyageurs la responsabilité d'éviter de telles situations (et puisque ils sont dans cette situations c'est qu'ils ont réussi à s'en sortir en faisant ce qu'il faut, ce qui rejoint la position de Descartes sur Dieu qui ne contredit pas lui-même), ou encore en postulant que l'histoire est figée, ce qui impose de maintenir une histoire globale cohérente (absence de situations autocontradictoires, il n'y a que des situations autoréalisatrices - mais qui peuvent avoir plusieurs solutions différentes dans des univers parallèles) .

Se rencontrer soi-même (Les doubles/clones temporels)

Se rencontrer soi-même en voyageant dans le temps est une possibilité théorique (si le voyage dans le sens rétrograde est possible) qui n'est pas un paradoxe en soi. Cependant plusieurs auteurs ont souligné l'aspect déroutant que cela aurait pour les personnages, et aussi à quel point une telle situation est fascinante.

Dans Le Voyageur imprudent, de René Barjavel, l'explorateur temporel Pierre Saint-Menoux se rencontre lui-même par l'effet d'un saut très court de quelques heures dans le futur. L'étrangeté de la situation se double d'un terrible problème : qui va repartir dans le passé ? Ces deux êtres sont plus que des jumeaux et seule une légère différence dans leur mémoire permet de les distinguer : l'un est plus vieux de quelques heures.

Dans La Fin de l'Éternité, un des membres du conseil est fasciné par cette problématique. Dans le film L'Armée des douze singes, un enfant observe la scène de sa mort. Dans Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, on apprend que de nombreux voyageurs temporels se sont tués eux-mêmes. Dans Retour vers le Futur, la destruction de l'univers par les violations de lois physiques sont évoqués par le Doc mais un simple malaise suit la rencontre des deux Jennifer et rien ne se passe lorsque Biff se rencontre plus jeune en 1955. Ce principe de violations des lois physiques est repris dans le film Timecop, selon lequel, si une personne touche son double du passé ou du futur, une violente réaction transforme les deux personnes en amas de chair qui se désintègre ensuite. Le film Les Visiteurs proposent une variante où un objet ancien transporté dans le présent, et qui s'approcherait à moins de 100 mètres de son double actuel, engendrait de violentes réactions météorologiques, ainsi qu'une explosion où les deux objets fusionneraient en un seul.

D'autres auteurs ne voient aucun problème à une telle rencontre. Sonic pour sa part a l'idée de se rendre à différentes époques auxquelles il avait déjà voyagé pour se rencontrer lui-même jusqu'à réunir un groupe de cinq Sonic et cinq Tails pour combattre un Robotnik géant, dans l'épisode Histoire de préhistoire de la série Les Aventures de Sonic3.

De même, le voyage temporel joue un rôle important dans le jeu Sonic Generations (2011): le Docteur Robotnik retourne dans le passé afin de s'allier avec son double de l'époque afin d'effacer toutes ses défaites face au hérisson bleu grâce au Time Eater, entité maléfique pouvant contrôler le temps. Le Sonic de nos jours, ainsi que son partenaire Miles "Tails" Prower, seront projetés dans leur passé et le joueur devra rejouer plusieurs zones des jeux précédents avec Sonic et son double de 1991.

De la même façon, Doraemon, pour pouvoir faire les devoirs de son ami en un temps très court et dormir longtemps ensuite, a l'idée d'aller se chercher lui-même à cinq moments différents de la nuit à venir. Les devoirs sont faits rapidement mais Doraemon ne pourra pas dormir une minute car il se fera chercher par ses doubles du passé tout au long de la nuit.

Dans le jeu vidéo InFAMOUS, le personnage que Cole MacGrath combat, Kessler, n'est autre que son double bien plus âgé que lui, qui "a utilisé son nouveau pouvoir dévastateur afin de prendre un aller simple pour le passé, voulant à tout prix réécrire l'histoire". Kessler, sans jamais décliner son identité, fait de Cole (son jeune lui), le sauveur de l'humanité que lui-même n'a pas pu devenir. Il modifie donc la vie de Cole afin d'éviter qu'elle ne devienne la sienne, principalement en tuant la femme qu'il aime. Le contact physique entre Kessler et Cole résulte de la vision d'images de la mémoire (plus grande, de par sa plus longue vie) de Kessler.

Dans le jeu vidéo Prince of Persia : l'Ame du Guerrier, le Prince rencontre sur l'Ile du Temps plusieurs fois son double venant du futur (qui arbore une apparence physique méconnaissable grâce au Masque du Revenant). Cependant, "l'homme en noir" reste pour lui un mystère, étant donné qu'il n'a pu que l'apercevoir plusieurs fois de manière furtive seulement, sans dialogue ni contact. Il comprend alors tout lorsqu'il se voit obligé de porter le Masque du Revenant afin de sauver sa vie en changeant son passé, devenant alors lui-même "l'homme en noir". On remarque qu'il se comportera exactement de la même façon qu'il avait vu son double le faire, plus ou moins involontairement. Il est donc impuissant face au Destin qui lui a été tracé, mais en est l'auteur. Il s'autoinfluence. Il ne modifiera qu'un seul évènement, qui n'est autre que la mort de son double, alors que Prince, il avait vu mourir "l'homme en noir". Il retrouve à ce moment son apparence originelle.

Conjugaison

Le Guide du voyageur galactique, de Douglas Adams, souligne que conjuguer correctement un verbe décrivant un voyage dans le temps est un problème bien pire que les paradoxes temporels. Par exemple, quand on vient de faire un saut dans le passé, il faut disposer d'un temps grammatical décrivant un événement à venir dans le temps de l'univers, déjà réalisé dans son temps propre. Dans l'univers d'Adams, de nombreux temps ont été inventés pour pallier ce problème

 

VOYAGE DANS LE TEMPS, 
MYTHE OU RÉALITÉ ??
par Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé
Illustré par L'Occulte du net !
http://occulte.net
Merci de faire un lien vers:
http://occulte.net/voyage-dans-le-temps.htm
 Vous aussi, installez un compteur de connectés sur votre site ------------ Scriptsgratuits.com stats/compteurs/toplistes/news/messages eclair... 
 19 connectés sur Occulte du Net  Record : 231 
Ecrire à un connecté
Voyages dans le temps, 
mythe de notre société actuelle réalité de celle de demain…


Guy TaradeChristophe Villa-Mélé
 Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé

Introduction au voyage dans le temps 
                  Le voyage dans le temps est un sinon le plus grands des thèmes de la science fiction. La notion de se retrouver propulsé dans les couloirs du temps grâce à une machine spécifique le  et de se mouvoir dans le passé ou bien que de découvrir le visage du futur serait  un rêve humain extrêmement fascinant qui pour l’instant n’appartient qu’à la science fiction, et pourtant la première spéculation du  voyage dans le temps se retrouve dans le cycle Arthurien car parmi les quarante chevaliers il y en avait 12 autour de la table ronde qui exploraient les oracles du passé.
                  La croyance des Celtes intégrait des passages dans les mondes parallèles, à partir des lieux, de sépultures, des tertres ou de certains sites qu’ils considéraient comme sacrés. Tout comme les Chevaliers du Temple se disaient « les gardiens d’un autre monde ». Peut-on envisager que les anciens pour ce faire empruntaient des « trous de vers » ?
La relativité générale nous indique qu’il existerait des aspects dans lesquelles deux trous noirs sont reliés l’un à l’autre. Une telle configuration est couramment appelée trou de vers ou plus rarement pont d’Einstein-Rosen. 


Peut on en fait envisager qu’il existe des sortes de « Stargate » dans le monde e
Commentaires

Eragon (posté le 28/04/2012 à 17:53)

Eragon

Eragon

Auteur

Christopher Paolini

Genre

Fantasy

Version originale

Titre original

Eragon

Éditeur original

Alfred A. Knopf

Langue originale

Anglais

Pays d'origine

 États-Unis

Lieu de parution original

 États-Unis

Date de parution originale

26 août 2003

ISBN original

0-375-82668-8

Version française

Traducteur

Bertrand Ferrier

Lieu de parution

 France

Éditeur

Bayard Jeunesse

Date de parution

21 octobre 2004

Type de média

Broché

Dessinateur

John Jude Palencar

Nombre de pages

694

ISBN

978-2747014403

Série

L'Héritage

Chronologie

 

 

 

 

L'Aîné

 

 

 

 

 

Eragon est le premier roman du cycle L’Héritage écrit par Christopher Paolini, publié en France aux éditions Bayard Jeunesse (traduction: Bertrand Ferrier). C’est un voyage dans un univers fantastique où l'on retrouve de nombreuses races : elfes, nains, dragons... Le personnage visible sur la couverture est Saphira, la dragonne d’Eragon.

Résumé

Alors qu'il chasse dans une chaîne de montagnes réputée maléfique, la Crête, Eragon, un jeune paysan âgé de 15 ans, découvre au sein d'une clairière une pierre de taille moyenne de couleur bleue, de forme anormalement ovale et parcourue de veines d'un bleu profond et de blanc. Mais la pierre se révèle en vérité être l'œuf d'un Dragon duquel ne tarde pas à émerger une dragonne bleue. Eragon, modeste paysan, devient alors le premier représentant des légendaires Dragonniers depuis plus de cent ans.

Eragon, conscient du danger, et sachant que le terrible roi Galbatorix (dragonnier lui aussi) a par le passé impitoyablement tué tous les Dragonniers qui s'opposaient à lui, décide d'élever secrètement sa dragonne, qu'il nomme Saphira, après s'être laissé inspirer du nom d'une Dragonne évoqué par Brom le conteur.

Après le départ de son cousin Roran pour aller travailler afin de pouvoir fonder une famille, deux étrangers nommés Ra'zac (personnages alliés à l'Empire de Galbatorix) viennent à Carvahall chercher l'œuf perdu. Saphira enlève Eragon pour qu'il échappe à leur fureur dévastatrice, mais Eragon retrouve sa ferme brûlée et son oncle torturé à mort. Eragon jure alors de venger son décès.

Eragon est rejoint par Brom qui connaît l'existence de Saphira, et dit vouloir les accompagner pour des raisons personnelles. Brom offre à Eragon l'épée Zar'roc, ayant appartenu à un ancien dragonnier. Brom transmet en chemin son savoir de magicien et de bretteur à Eragon. Alors que les deux hommes ont perdu la trace des Ra'zacs, Brom propose à Eragon de rejoindre Teirm, une cité où vit un ami de Brom, Jeod, qui pourrait les aider à trouver les Ra'zacs.

Après avoir obtenu les renseignements attendus de cette visite, Eragon se rend en compagnie de Brom à Dras-Leona, la cachette supposée des Ra'zacs. Ces derniers leur tendent un piège avant même qu'ils aient retrouvé leur trace, et les deux héros se soustraient de justesse aux griffes de leurs assaillants en s'enfuyant de la ville après qu'Eragon ait réussi à prévenir Brom de l'embuscade. Toutefois, ils ne leur échappent hors des murailles de Dras-Leona. Faits prisonniers, ils sont drogués afin que le nouveau Dragonnier et son mentor ne puissent pas utiliser la magie. Alors que les Ra'zacs s'apprêtent à tuer Brom, un mystérieux inconnu leur vient en aide et parvient à faire fuir les Ra'zacs. Cependant, la blessure de Brom, bien que rapidement soignée par les soins magiques précoces d'Eragon, étant trop grave, il décède. Sur le point de mourir, Brom lui révèle qu'il est lui-même un Dragonnier et que sa dragonne s'appelait Saphira, tuée par Morzan. Eragon, profondément meurtri par la mort de Brom lui confectionne une sépulture en pierre au sommet d'une montagne, que Saphira transforme en diamant avant de continuer sa route avec Murtagh, l'étranger qui les a sauvés, emportant avec lui les derniers souvenirs du conteur, qui fut pour lui, outre un mentor, comme un père.

Les deux compagnons cheminent alors en direction de Gil'ead où se trouve quelqu'un qui pourrait les renseigner sur la manière de rejoindre les Vardens. Murtagh se révèle très fort au maniement de l'épée. Lui et Eragon se neutralisent parfaitement. Cela permet à Eragon de continuer son apprentissage jusqu'à Gil'ead. Des Urgals les y attaquent. Eragon est enlevé, mais Murtagh et Saphira s'enfuient. Il s'évade alors avec l'aide de Murtagh et en profite pour libérer une elfe emprisonnée. Ils fuient devant toutes les troupes de la ville. Ils décident de rejoindre les Vardens en traversant le désert du Hadarac.

Là, Murtagh est arrêté et emprisonné pour ses origines. Eragon prouve ses talents de magicien et de combattant. Il doit poursuivre son apprentissage chez les elfes. Comme la ville va être attaquée par une masse d'Urgals dirigés par un fidèle de Galbatorix, Durza, ils organisent la défense : le combat commence, et dure longtemps. L'inévitable duel s'engage entre Eragon et Durza. Alors qu'Eragon est en mauvaise posture, Saphira et l'Elfe Arya détruisent "Isidar Mithrim", L'Étoile de Saphir. Des milliers de morceaux de verre tombent vers Eragon et Durza, et cette diversion permet à Eragon de planter son épée dans le cœur de l'Ombre, seul point faible pour tuer une telle personne. Mais avant de mourir, il perce une ouverture dans le dos d'Eragon, de l'épaule droite à la hanche opposée. Une mystérieuse force lui vient en aide, pendant son sommeil, lui susurrant des paroles apaisantes. Cette même voix le convainc de laisser Arya l'emmener à Ellesméra, la cité des Elfes dans Du Weldenvarden. C'est ainsi que finit le premier tome de la tétralogie "l'Héritage". On peut s'attendre dans le second épisode à ce qu'Eragon poursuive son apprentissage difficile de Dragonnier chez les Elfes.

Origine des Dragonniers

Les explications suivantes proviennent des récits de Brom à Eragon.

La caste des Dragonniers fut créée des milliers d'années auparavant, à la suite de la grande guerre entre les elfes et les dragons, la Du Fyrn Skulblaka, afin que les hostilités ne reprennent jamais entre les deux espèces. Les dragonniers elfes devinrent les gardiens de la paix et les plus puissants des magiciens, grâce aux liens uniques qui les unissaient à leurs dragons. Quand les humains arrivèrent en Alagaësia, certains d'entre eux rejoignirent cet ordre d'élite. Il est important de souligner que les dragons choisissaient leur Dragonnier, grâce à des sorts prononcés au-dessus de leurs œufs, les obligeant à repousser leur éclosion aussi longtemps qu'il le fallait afin qu'ils trouvent leur moitié, avec laquelle le lien serait le plus fort. Après de longues années de paix, un peuple sanguinaire, des Urgals (qu'Eragon apprendra à mieux connaitre par la suite), tuèrent le Dragon d'un jeune Dragonnier humain du nom de Galbatorix. Cette perte cruelle le rendit fou, de même que le refus des anciens de lui fournir un nouveau Dragon. Sa haine envers les Dragonniers, grandissante d'année en année le poussera à mettre tout en œuvre pour les détruire. Il vola l'œuf d'un Dragon qu'il força à éclore et qu'il nomma Shruikan avec lequel il entretînt une relation artificielle et l'asservit grâce à la magie noire. Il tua le Dragonnier auquel Shruikan était destiné. Avec l'appui de treize autres Dragonniers traîtres, les Parjures, il asservit toute l'Alagaësia et tua Vrael, le chef des Dragonniers. Mais sa victoire ne fut pas totale car les Elfes et les Nains s'enfuirent dans leurs royaumes cachés respectifs (le Du Weldenvarden pour les Elfes, Les Montagnes des Beors pour les Nains). Certains Humains firent quant à eux sécession et créèrent le royaume indépendant du Surda, situé au sud-ouest de l'Alagaësia ainsi qu'un groupe de rebelles, les Vardens. Ceux-ci s'enfuirent se réfugier à Tronjheim (Capitale du Royaume des Nains) depuis laquelle ils ne cessèrent de lutter contre le tyran Galbatorix. S'ensuivront quatre-vingt années de conflits entre l'Empire et les autres états libres d'Alagaësia, au terme desquelles tous les Parjures furent tués sauf Galbatorix. (À noter qu'à l'époque où se déroule l'histoire, la situation est à peu près stable depuis 20 ans.)

Univers

C'est un univers fantastique où le relief du paysage est important. Les deux principales chaînes de montagne sont la Crête et les Beors (où sont situées Tronjheim et Farthen Dûr) Le continent en question se nomme l'Alagaësia. Ensuite, nous trouvons le Désert du Hadarac qui sépare Farthen Dûr et la Forêt du Du Weldenvarden avec Ellesméra où vivent les Elfes. On y trouve aussi l'Empire de Galbatorix. Eragon habite dans la vallée du Palancar qui se situe dans la Crête. Il a ensuite été à Therinsford puis à Yazuac, Daret et a longé la Crête pour aller à Teirm où il a séjourné. Après avoir longé le lac Leona (le plus grand lac de l'empire)et s'être arrêté à Dras-Leona, où il se rend compte qu'il doit sauver Arya (l'elfe). Il entame alors un voyage pour Gil'ead, il sauve Arya et repart vers le désert du Hadarac qu'il contourne pour atteindre la chaîne des Beors où se trouve Farthen Dûr (la ville des Vardens). Il y reste plusieurs semaines et repart vers Tarnag (une autre ville naine dans les montagnes). De là, il commence un long voyage vers Ellesméra (la cité elfique)dans le Du Weldenvarden (la plus grande forêt de tout l'Alagaësia).


Tronjheim

Tronjheim est le lieu de refuge des nains après l'ascension au pouvoir de Galbatorix. C'est la ville située dans Farthen Dûr, une sorte de montagne "creuse", dans la chaîne des Beors. Tronjheim signifie en langage nain "Casque de Géant".

Farthen Dûr (montagne située dans la chaîne de montagnes des Beors) abrite la cité naine, la base secrète des Vardens (ils ont trouvé refuge avec les nains), et Isidar Mithrim, l'Étoile de Saphir (une gemme gigantesque rose), vénérée par tous les nains. Eragon s'y rendra avec Saphira pour rejoindre les résistants à Galbatorix, et emmener soigner Arya (l'elfe de Gil'ead) empoisonnée par Durza, l'Ombre qui l'avait emprisonnée lors d'une embuscade. (Farthen Dûr veut dire "Notre père" en langue naine) Il existe plusieurs autres villes de nains dans la chaîne des Beors.

Ancien langage

L'Ancien langage, que le Peuple Gris, un peuple ancestral, a doté du pouvoir d'exprimer la vraie nature des choses, permet d'utiliser la magie sans risques d'erreurs d'inattention.

Dans le livre est précisé l'utilisation d'un langage imaginaire, l'ancien langage. Pour sa création, Paolini s'est grandement inspiré du vieux norrois.

Ce langage a été "transformé" par le Peuple Gris, qui lui a donné le pouvoir d'exprimer la vraie nature des choses ; cela signifie que quand on connaît le mot qui désigne une chose, on maîtrise la chose. Le sort lancé par le Peuple Gris pour donner sa puissance à l'ancien langage reste inconnu et il s'agit du sort le plus puissant jamais créé en Alagaësia (avant sa création, les magiciens subissaient souvent de graves accidents). L'énergie nécessaire à ce sort a eu pour conséquence la quasi-destruction du peuple Gris. Autre particularité de cet ancien langage, on ne peut mentir en le parlant. Après la destruction du Peuple Gris, seul les Elfes et les nains savaient le parler. Il l'ont ensuite transmis aux Humains.

Commentaires

  • Ce livre suit donc la tradition d'un grand nombre de romans d'heroic fantasy. Il a été publié car le père de Christopher Paolini est éditeur, et que sa sortie a été entourée d'une campagne publicitaire impressionnante : tournée vers les États-Unis, support de Carl Hiaasen. Le résultat : meilleure vente pendant 24 semaines et un grand nombre de fans. Vendu à 2,5 millions d'exemplaires en Amérique du Nord.
  • Le terme 'dragonne', fréquemment utilisé dans le livre au sens 'dragon femelle', est un néologisme. En effet, en Français, ce mot signifie "Courroie attachée à un objet et que l'on passe au poignet".
  • La 20th Century Fox a produit une adaptation cinématographique avec, entres autres, Jeremy Irons et John Malkovich. Sorti aux États-Unis le 15 décembre 2006 au cinéma, en France le 20 décembre 2006, ce film a été très mal reçu par la critique américaine. Cette adaptation est jugée de très mauvaise qualité par une grande majorité des fans à cause des trop nombreuses modifications et des nombreux passages du livre absents dans le film (à savoir, mauvaise citation des lieux, rencontre des personnages aux mauvais moments ou absence totale de héros-clés qui jouent un rôle crucial dans la suite, mort de méchants alors qu'ils ont toujours un rôle à jouer, transformation totale du physique, pourtant assez flou, des héros...).
  • On peut remarquer que certains noms propres figurant dans les livres sont proches d'autres mots qui ont plus ou moins un rapport avec le contexte. Ce ne sont néanmoins que des suppositions. L'auteur ne donne probablement pas de sens caché à ses termes.
    • les Ra'zacs, créatures maléfiques dans l'Héritage donnent une anagramme phonétique de Khazars, peuple semi-nomade turc d’Asie centrale
    • la ville de Tronjheim où vivent nains et humains, est un homophone d'une ville de Norvège du nom de Trondheim...
    • le suffixe Dröttningu (princesse en ancien langage) que l'on peut lire après le nom de l'elfe Arya ressemble étrangement au mot Dröttning qui veut dire reine en suédois. Dröttning, mot après le nom d'Islanzadí, mère d'Arya, veut alors vraiment dire reine. Il y le mot Dröttning après le nom du défunt père d'Arya, le roi Evandar.
    • la ville d'Ellesméra semble venir de l'île d'Ellesmere, une île de l'Océan Arctique.

 

Commentaires

Toumaï (posté le 08/04/2012 à 15:24)

Toumaï

Crâne de Toumaï
Reconstitution de Toumaï.

Toumaï (fossile inventorié TM 266-01-060-01, TM pour Toros-Menala, région de sa mise au jour) est le surnom d'un crâne fossile de primate découvert en 2001 au Tchad1. Il a conduit à la définition d'une nouvelle espèce, Sahelanthropus tchadensis, que certains paléoanthropologues considèrent comme l'une des premières espèces de la lignée humaine, probablement très proche de la divergence chimpanzés-homininés2. L'âge du fossile est estimé à environ 7 millions d'années.

Historique

Lieu de découverte dans le désert du Djourab, au Tchad.
Sculpture représentant Toumaï au jardin botanique de Ndjamena.

Le crâne quasiment complet de Toumaï (image) a été mis au jour dans le désert du Djourab au Tchad, à 800 km au nord de Ndjamena dans le cadre de la MPFT (Mission paléoanthropologique franco-tchadienne) dirigée par Michel Brunet de l'université de Poitiers. Il a été découvert le 19 juillet 2001 par une équipe de quatre hommes (Ahounta Djimdoumalbaye, qui fut le premier à toucher le fossile, Fanoné Gongdibé, Mahamat Adoum et Alain Beauvilain qui dirigeait la mission) en service au Centre national d'appui à la recherche (CNAR, Ministère de l'enseignement supérieur de la République du Tchad).

Cinq fragments de mâchoire, quelques dents et surtout une diaphyse de fémur gauche (TM266-01-063)3 ayant pu appartenir à neuf individus ont été découverts de juillet 2001 à mars 2002 avec le crâne et sur deux autres sites proches.

Des méthodes de datations biogéochronologiques ont permis d'estimer l’âge de Toumaï à environ 7 millions d'années, en se fondant sur le degré d'évolution des mammifères présents à ses côtés, par comparaison avec d'autres faunes africaines similaires. Une série de dates absolues a été obtenue par une équipe française pour les niveaux de sédiments qui étaient censés renfermer le fossile. Ces datations réalisées grâce à la méthode du béryllium 10 / béryllium 9 ont permis d'établir que l'âge de Toumaï serait compris entre 6,8 et 7,2 millions d'années4 mais le crâne de Toumaï n’étant pas en place (in situ) dans le sédiment5 et qu’il a même été déplacé lors d’une vraisemblable inhumation récente6, cette méthode ne peut être appliquée.

Caractéristiques de Toumaï[modifier]

Toumaï mesurait environ un mètre et pesait près de 35 kg. Pour la MPFT, Toumaï serait un mâle. Son très fort bourrelet sus-orbitaire plaide en faveur de l'attribution du crâne à un mâle. Il vivait dans les forêts qui jouxtaient le voisinage d'un lac ou à proximité d'une rivière. La découverte de Toumaï, 2 500 km à l'ouest du rift est-africain, a obligé le paléoanthropologue Yves Coppens à remettre lui-même en cause sa théorie de l'East Side Story formulée en 1982.

Caractères de l'espèce

Article détaillé : Sahelanthropus tchadensis.

Dénomination

Toumaï signifie « espoir de vie » en langue gorane. Ce nom a été choisi par le Président de la République du Tchad. Il désigne dans cette langue des enfants nés juste avant la saison sèche. Les chances de survie de ces enfants sont alors plus limitées7.

Commentaires

Page Précédente

 ne tarde pas a laise un commentaire quand vous visité mon site web

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an